Des éleveurs américains s’efforcent de retrouver la rentabilité

Secteur
22 août 2022

Au cours de la dernière année et demi écoulée, Yousef Daoud a rencontré de nombreux acteurs du secteur de la volaille aux États-Unis. Les éleveurs de volaille rencontrent aujourd’hui de nombreuses difficultés liées à la rentabilité. Pourtant, Yousef a des solutions pour aider les éleveurs à améliorer leur rentabilité et défendre leurs nouveaux plans d’investissement pour de nouveaux bâtiments auprès des banques. Il analyse la situation aux États-Unis.

Chaque jour, Yousef s’appuie sur des données pour prouver que des interventions, même petites, peuvent améliorer la rentabilité des élevages de volaille. Il est plus aisé d’obtenir des retours supplémentaires à partir des bâtiments existants. Par exemple, en investissant dans la dernière génération de systèmes de pondoir en vue d’augmenter la densité d’élevage dans un bâtiment. 

Comment avez-vous approché le secteur de la volaille aux États-Unis ?

Yousef : « J’ai travaillé dans le secteur de la volaille durant toute ma carrière. Je peux donc dire que je suis un véritable « insider ». J’ai été Business Development Manager pendant les 4 dernières années. J’établis de nouveaux partenariats et je développe nos connexions existantes. Aux États-Unis, j’ai beaucoup de contacts avec de grandes coopératives de volaille qui fournissent des poulets et de l’alimentation à leurs éleveurs. Les éleveurs de poulets sont propriétaires des bâtiments et équipements, mais la coopérative détermine en grande partie leurs décisions d’achat et pratiques de gestion. »

« Pour présenter nos nouveaux équipements innovants, je commence par approcher l’échelon le plus haut de l’échelle. Je dois convaincre les coopératives du fait qu’elles déterminent les choix que les éleveurs individuels sont autorisés à faire. Je leur montre qu’il existe de nouveaux moyens novateurs et respectueux de l’animal pour augmenter les bénéfices des éleveurs. Cela exige une approche particulière qui implique d’écouter, de persuader et de présenter des preuves tangibles. »

En quoi les États-Unis sont-ils différents des autres régions ?

Yousef : « Aux États-Unis, la plupart des éleveurs de volaille travaillent sous contrat pour de grandes coopératives, ce qui n’est pas toujours le cas dans d’autres régions. Le contrat garantit que l’intégration achètera les volumes convenus. Ce sont les éleveurs eux-mêmes qui investissent l’argent pour le bâtiment et les équipements. Concernant le choix du matériel, l’éleveur doit suivre les directives du contrat qui imposent souvent des caractéristiques détaillées du bâtiment. » 

« Cette façon de travailler nous oblige à interagir avec différents niveaux avant de pouvoir introduire des équipements innovants. Si la confiance est gagnée au niveau d’une coopérative et de la production, la phase suivante nécessite une période de test donnant de bons résultats. Ce n’est qu’après cela que nous obtenons l’approbation. »

Quelle est l’ampleur des difficultés liées aux investissements dans
des poulaillers ?

Yousef : « Face à la hausse de la demande pour le poulet aux États-Unis, les éleveurs cherchent à investir dans de nouveaux bâtiments. Et c’est là que les problèmes commencent. En Europe et aux États-Unis, il est difficile de construire de nouveaux bâtiments en raison des politiques relatives aux émissions d’azote. Ces dernières années, le financement de la construction de nouveaux bâtiment aux États-Unis est devenu encore plus difficile. Ce problème est apparu suite à la pandémie de Covid et à la forte augmentation des prix des matières premières comme l’acier et le bois de charpente. Obtenir une étude de cas suffisamment rentable pour la construction de nouveaux bâtiments devient un véritable défi pour les éleveurs de volaille. » 

« Aujourd’hui, la construction de nouveaux bâtiments est à l’arrêt. Les projets de rénovation et d’agrandissement ont tout autant de mal à être approuvés. Cela crée de grandes difficultés pour la production avicole aux États-Unis. » 

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Que faire pour augmenter rapidement les bénéfices des élevages de volaille ?

Yousef : « En comparant cette situation à d’autres régions du monde, il est possible de trouver des solutions. Alors que les pondoirs collectifs sont très répandus en Europe, les compartiments individuels restent la norme aux États-Unis.  Il en résulte des densités moyennes d’élevage de reproducteurs chair qui sont 10 % supérieures en Europe. Fort heureusement, les éleveurs américains peuvent recourir à une solution relativement simple. »

Comment les pondoirs peuvent-ils améliorer la rentabilité aux États-Unis ?

Yousef : « Si la construction d’un tout nouveau bâtiment n’est pas possible, une bonne alternative consiste à investir dans un système de pondoir plus efficace. Les pondoirs individuels peuvent avoir de bons résultats mais ils ne permettent pas d’exploiter au mieux l’espace. Moins d’espace de pondoir signifie moins d’animaux dans le bâtiment. »

« Aux États-Unis, l’alternative aux pondoirs individuels est le pondoir collectif Shenandoah. Roxell a conçu ce pondoir spécialement pour le marché américain, il se distingue des pondoirs collectifs standard. C’est le seul pondoir collectif à s’installer aisément dans un bâtiment américain, sans aucune modification de l’aménagement et de la gestion des animaux. Le pondoir collectif Shenandoah offre suffisamment d’espace pour un plus grand nombre de poules, ce qui vous permet d’augmenter le nombre total d’animaux dans le bâtiment. Les compartiments partagés sont spacieux, hygiéniques et riches en oxygène, ce qui crée une forte acceptation.  »

« Je recommande cette solution rapide et simple à tous mes clients aux États-Unis. Elle booste la rentabilité d’un élevage de volaille à court terme. »
Yousef Daoud, Business Development Manager Roxell